Coup de tonnerre pour des millions de familles françaises. Le gel des allocations familiales en 2025 est remis sur le tapis.
Cette idée du gouvernement de Michel Barnier s’inscrit dans un vaste plan d’économies destiné à redresser les finances publiques.
Mais concrètement, quelles sont les répercussions de ce gel sur les bénéficiaires de la CAF ? Décryptage.
Un projet de loi de finances qui change tout
Le 10 octobre 2024, Michel Barnier a dévoilé son fameux projet de loi de finances pour 2025. L’objectif du gouvernement est de réaliser 60 milliards d’économies. Ce plan, ambitieux pour certains, austère pour d’autres, contient son lot de mesures choc :
- Hausse des impôts pour les hauts revenus
- Taxes supplémentaires sur les grandes entreprises
- Report de la revalorisation des pensions de retraite
- Révision des aides sociales, y compris celles versées par la CAF.
Cependant, Barnier tente de calmer les esprits :
« Le gel provisoire des pensions traduit un effort collectif et raisonnable », at-il déclaré.
Mais « raisonnable » pour qui, au juste ?
Quelles prestations pourraient être touchées ?
Pour l’instant, certaines aides sociales semblent hors de danger, avec des revalorisations annoncées :
- Paje (Prime d’accueil du jeune enfant) : 1er avril 2025
- AAH (Allocation aux adultes handicapés) : 1er avril 2025
- AEEH (Allocation d’éducation de l’enfant handicapé) : 1er avril 2025
- Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées) : 1er janvier 2025
Mais le flou demeure pour d’autres prestations, notamment le RSA qui pourrait disparaître au profit d’une allocation sociale unique.
Le pouvoir d’achat des ménages en ligne de mire
Et là, c’est le grand écart. D’un côté, des hausses d’impôts et des aides qui présentent des gels. De l’autre, des promesses d’allégements pour alléger les factures d’énergie.
Cependant, les bonnes nouvelles ne sont pas à mettre de côté.
- Une baisse de 9 % du tarif réglementé de l’électricité dès février 2025.
- Un chèque énergie repensé, mais il faudra le demander car il ne sera plus automatique.
Cela suffira-t-il à compenser la perte de certaines allocations ? Rien n’est moins sûr…
Ce gel potentiel des allocations familiales pourrait bien peser lourd dans la balance du pouvoir d’achat des Français dans la précarité. Entre rationalisation des dépenses publiques et inquiétudes des foyers, le débat est loin d’être clos.
Une chose est sûre : 2025 s’annonce comme une année charnière pour les aides sociales en France.